Observateur du monde, chercheur d’émotions, Marc Muller utilise des images mentales qui apparaissent devant l’objectif comme des évidences et c’est le travail de répétition par l’observation et la contemplation qui apporte l’image rêvée.
De 5 ans de vie en Australie, il ramène des images chargées de lumières saturées et colorées. Les paysages du Bush sont bruts et remplis de mythologie aborigène.
En 2000, un retour dans les Alpes va le replonger dans le bleu cristallin du ciel et la pureté des blancs de la neige.
En France, le paysage devient organisé, privatisé, propriété privée. Mais les arbres surplombent toujours son regard. Alors il veut isoler les sujets, fouiller, cadrer plus près.